Quelques questions post-pessa’h…

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Les questions des internautes sur la période qui suit Pessa’h

Quelle bénédiction réciter sur la Matsa après Pessa’h ?

La bénédiction à réciter sur la Matsa après Pessa’h est sujette à discussion chez les décisionnaires. L’usage Séfarade est de faire la bénédiction de Boré Miné Mézonot et comme bénédiction finale, Al Haméhiya. Néanmoins, même pour les Séfaradim, il est mieux de consommer de la Matsa lors d’un repas où l’on a consommé du pain et inclure ainsi la Matsa dans les bénédictions. Un malade qui, pour sa guérison, ne consomme que de la Matsa doit faire Motsi et réciter le Birkat Hamazone. (‘Hazon Ovadia Tou BiChevat page 61 dans les notes, voir aussi le ‘Hida dans Mahzik Berakha, siman 158, lettre 5).

En faisant des courses après Pessa’h, si l’on achète des produits Hamets, ceux-ci doivent-ils obligatoirement avoir été confectionnés avec de la farine produite après Pessa’h ?

Non, il n’est pas obligatoire d’acheter des produits ‘Hamets ayant été confectionnés avec de la farine produite après Pessa’h. Ainsi, il est tout à fait permis d’acheter du Hamets dans un magasin qui a vendu son Hamets comme il se doit pendant Pessa’h (D’après Choul’han Aroukh, siman 448, séif 3).

Certaines communautés ont pour habitude, à la sortie de Pessa’h de faire une fête célébrant la foi du peuple juif, nommée communément Mimouna. Même si la délivrance finale n’est pas encore arrivée, on montre par cette fête notre foi et notre confiance qu’elle viendra très bientôt. Cette année, Issrou ‘Hag tombe un Chabbat, peut-on célébrer cette fête le samedi soir ou le dimanche ?

Cette année, Issrou ‘Hag tombe en effet un Chabbat. De ce fait, le samedi soir et le dimanche sont considérés comme des jours ‘Hol –profanes- en tous points. Ainsi, (puisque l’on se trouve dans la période du ‘Omer) il faut s’abstenir d’écouter de la musique en ce jour. Néanmoins, les communautés ont pris l’habitude de célébrer cette fête et de se réjouir en ce jour ainsi, on essaiera de faire un Siyoum Massékhet et c’est seulement dans ce cas que l’on peut écouter de la musique et se réjouir en l’honneur de la Torah. En revanche, le dimanche, on ne doit pas écouter de musique et c’est ainsi que nous a dit de répondre le Richon LéTsion, Rav Its’hak Yossef.

Pourquoi ne récite-t-on pas la bénédiction de Chéhé’hiyanou sur le compte du Omer ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on ne récite pas la bénédiction de Chéhé’hiyanou sur le compte du Omer :

Car le Omer est compté en souvenir du Beit Hamikdach. On ne récite la bénédiction de Chéhé’hiyanou que lorsqu’il s’agit d’une Mitsva véritable et non ‘’en souvenir de…’’ (Ran, fin du traité Pessa’him).

La bénédiction de Chéhé’hiyanou est prononcée lorsque l’on éprouve un plaisir à la chose, comme par exemple la Mitsva du Loulav qui vient nous réjouir, ou encore les sonneries du Chofar qui nous rappellent notre Créateur. On dit aussi cette bénédiction lors de la lecture de la Méguilat Esther où Hachem nous a sauvés de la destruction. En comptant le Omer, on n’éprouve pas de joie particulière, bien au contraire, on se rappelle alors notre Beit Hamikdach qui a été détruit (Rachba dans Téchouva, siman 126).

Le Lévouch quant à lui nous explique que le compte du Omer nous permet de savoir à quelle date nous fêterons Chavouot. Le compte du ‘Omer a donc une utilité pour Yom Tov et, de ce fait, on se rend quitte en prononçant la bénédiction de Chéhé’hiyanou le jour de Chavouot (voir aussi Kaf Ha’Haïm siman 489, seif katan 3).

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